Dieudonné Mbarga
Strategic Planning, Policy, Monitoring and Evaluation Analyst. Doctorant en Gouvernance et Évaluation des Politiques Publiques, Cameroun. mbargadion@yahoo.fr
vol 6 n2, 2020
Résumé : Cette contribution propose une brève lecture géopolitique de la situation actuelle de crise de la covid-19 (urgence sanitaire mondiale) et sa portée sur l’échiquier international. En faisant usage d’une approche d’analyse socioconstructiviste, elle met en relief le positionnement de la Chine (berceau de la covid-19), son expertise et son attitude qui la prédisposent à un rôle de premier plan dans la dynamique du monde post-covid-19.
Mots-clés : Lecture géopolitique, crise, covid-19, Chine, nouvelle mondialisation.
Abstract : This paper offers a brief geopolitical analysis of the current covid-19 crisis situation (a global health emergency) and its scope on the international chessboard. By mobilizing the socio-constructivist approach, it highlights the positioning of China (the cradle of the covid-19), its expertise and attitude which predispose her to a leading role in the dynamics of the post-covid-19 world.
Keywords : Geopolitical analysis, crisis, covid-19, China, new globalization.
Introduction
Avec son admission au Conseil de Sécurité des Nations Unis en 1971, son dynamisme économique et sa puissance démographique, la Chine a aujourd’hui le statut d’une grande puissance décomplexée (Courmont et Lincot, 2020). Avec environ 1,4 milliard d’habitants aujourd’hui, le dynamisme socioéconomique de la Chine est acté sur la scène internationale depuis plus de sept décennies (1949) à la faveur des réformes systémiques (résumées dans le concept de « grand bond ») impulsées par Mao Zedong, d’abord désastreuses puis poursuivies par Deng Xiaoping (Hammer, 2006) à partir de 1978 avec l’ouverture économique. Il faudra cependant attendre les années 2010 pour que sa révolution industrielle et son dynamisme dans les domaines technologiques lui valent le label d’« usine du monde » (Lemoine, 2007).
Malgré cela, l’attention n’a jamais autant porté sur elle qu’aujourd’hui, avec la situation de la covid-19. Ce dynamisme ne lui a, autrement dit, jamais valu une attention aussi soutenue en tant que berceau de cette pandémie, mais aussi maitre dans le protocole de sa gestion et pilier dans la relance de l’économie mondiale[1]. C’est cela qui rappelle de manière intrigante cette vieille assertion de Napoléon 1er soulignant : « Quand la Chine s’éveillera le monde tremblera » (Peyrefitte, 1973). Cette phrase prémonitoire connait-elle sa réalisation en la situation actuelle de la pandémie mondiale du SRAS-CoV-2 ? Cette réflexion napoléonienne traduisait l’éblouissement de l’ancien empereur français qui s’extasiait sur le potentiel géoéconomique (humain, économique et ingénieux du peuple chinois) et sa capitalisation certaine dans un avenir « incertain ».
Semblant confirmer cette affirmation, la pandémie de la covid-19 tient de ce qu’elle remet la Chine au centre de toutes les attentions sur l’échiquier international non seulement en tant que berceau de cette pandémie, mais également du point de vue de l’expérience accumulée dans sa gestion et davantage dans son « nouveau » positionnement au sein du monde de l’après-crise qui signale sans doute une redynamisation de la solidarité internationale et une reconfiguration du leadership de la mondialisation. L’examen de cet ensemble de considérations constitue la trame de fonds de cette contribution.
- La Chine, origine de la covid-19 et ses diverses manifestations et impacts
La covid-19 est une pandémie contagieuse due à une infection au coronavirus SARS-CoV-2 diagnostiquée pour la première fois dans la province chinoise du Hubei, en particulier dans sa capitale Wuhan, en novembre 2019 (OMS, 2020).Sa propagation à l’échelle du reste du monde débute en janvier 2020 avec la détection d’un premier cas avéré en Asie, puis en Europe (notamment en Italie) suivi d’un développement exponentiel sur tous les continents(ibidem).
Les statistiques compilées de l’OMS et l’actualité internationale font état d’environ 199 pays et territoires touchés[2] par cette crise sanitaire mondiale avec un total de 7 410 510 cas cumulés sont confirmés dans le monde dont environ 2 253 653 personnes guéries et 418 294 morts à l’heure où nous écrivons ces lignes (juin 2020) (OMS, 2020).
Au plan socioéconomique, le ralentissement économique de la Chine, « usine du monde », du fait de cette crise sanitaire a contribué au ralentissement de l’économie mondiale à partir des mesures de confinement[3]chinoises, faisant passer ses prévisions de croissance économique de 6,1%en 2019 à 4 voire 2,5% en 2020 (Lemaître, 2020).
Les répercussions de cette crise font plonger les places boursières du monde dans l’incertitude. Affolés par les estimations catastrophiques qui commencent à poindre sur les conséquences de l’épidémie de covid-19sur l’économie, les activités et investisseurs sont successivement entrés dans une phase de contraction. C’est la situation particulière de l’économique suisse par exemple où, regroupant les grands groupes helvétiques, l’indice SMI a dévissé de plus de 8% dès l’annonce des premiers cas en Chine (Sallier, 2020).
Le secteur pétrolier est l’une des premières victimes de ce contexte. Les cours du pétrole plongent en raison d’une baisse de la demande conjuguée à une guerre des prix entre Russie et Arabie saoudite. Les stocks de produits pétroliers s’empilent faute d’une consommation soutenue. En chute de 20% à 30% au mois d’avril 2020, la valeur financière du baril du brut est passée de 19,33 dollars le baril à $11,57 (Goetz, 2020).
Au-delà de l’espace chinois, les effets de la pandémie occasionne entrainent l’instabilité sociale et économique et une sorte de psychose collective du fait de la diffusion en boucle des informations sur la covid-19.
Cette psychose collective est surtout relative à la contagiosité et à la vitesse de propagation de la maladie d’une part, ainsi qu’à ses symptômes communs. Les implications sont d’autant plus graves pour des pays en voie de développement, à l’instar de ceux d’Afrique subsaharienne qui manquent d’infrastructures hospitalières avec de médiocres systèmes de santé. C’est du fait de ce contexte délicat pour lequel la contraction de ce virus est souvent mortelle, que l’OMS délivre une alerte particulière pour les dirigeants et populations africaines les appelant à une prompte réaction associée à la promotion d’attitudes de prévention (Wolter, 2020).
L’essentiel des indicateurs socioéconomiques au sein des différents pays s’affichent en berne. Par exemple, « avec la lourde chute des prix du pétrole, 240 000 emplois seraient menacés aux Etats-Unis, soit un tiers des effectifs du secteur » et 6,5 millions d’emplois perdus pour l’ensemble des secteurs, écrit BFMeco (2020).
Cette conjoncture américaine est presque identique en France où l’on table sur une récession économique générale de l’ordre de 8% avec des secteurs en sinistres tels le tourisme et l’automobile. Le chômage est monté de 7,1% (Chenel, 2020). Des analyses crédibles font états de 39 millions d’emplois perdus pour cause de la covid-19 (AFP, 2020).
- L’expertise chinoise en termes d’élaboration et application du protocole de gestion de la crise de la covid-19
Face à une situation à la fois inédite et urgente, la Chine va élaborer et expérimenter avec succès une ingénieuse stratégie de riposte à cette crise sanitaire aux enjeux socioéconomiques importants (Arzt, 2020). Cette stratégie vise à assurer la maitrise de sa propagation d’une part, et la mise en place d’un traitement de prise en charge des malades et l’évitement d’une récession économique inédite (ibidem.).
Elle consiste en :
- L’élaboration d’un protocole mettant en relief l’adoption et application systématique de mesures dites barrières aux 56 millions d’habitants de la province du Hubei paralysés chez eux chez pour des raisons de santé publiques ;
- Une systématisation des tests de dépistage ;
- L’intensification de la recherche biomédicale pour une élaboration et l’application urgente d’un traitement expérimental plus ou moins efficace (ibidem.).
Le gouvernement chinois a opté pour des procédures drastiques de confinement qui consistent, entre autres, en la distanciation physique, une restriction de mouvements pour les populations à l’intérieur des villes, la quasi-fermeture des frontières interprovinciales internationales (ibidem). Plusieurs villes (dont Wuhan) puis toute une province (Hubei) sont placées en quarantaine, fermant de nombreux sites publics et déployant d’importants moyens sanitaires, tandis que le reste du pays est sensibilisé sur l’intérêt de l’adoption des mesures barrières. (ibidem.).
L’identification et vulgarisation de gestes ou mesures barrières adossées à une intense activité de recherche biomédicale encore en cours aux fins de développer et produire un sérum et/ou un vaccin efficace(s) contre ce virus à brève échéance et à grande échelle (Lian Cheng, 2020).
En dépit de nombreux décès (environ 4 664 à ce jour, un nombre conséquent mais bien plus faible que dans d’autres pays occidentaux), cette stratégie s’affiche en tant qu’un succès en termes de maitrise de la propagation du virus au plan interne affirmée par la diminution du nombre de contaminés (82 967 et 78 249 guéris) (OMS, 2020). Ce retour au calme et de reprise progressive des activités économiques contraste avec l’expansion de la pandémie à l’échelle du monde (Chaponnière, 2020).
Les statistiques sur le sujet situent désormais l’Amérique (3 560 591 cas confirmés dont 116 343 décès aux États-Unis et 41 901 au Brésil), l’Europe (2 358 953 avec 41 481 décès aux Royaume Uni), et le Moyen Orient (716 151cas) en tant que foyers majeurs de la pandémie (OMS, 2020). La situation africaine à ce jour (12 juin 2020) décrit une accélération de la pandémie. Le continent compte 5 756 décès confirmés et 97 068 guérisons pour 216 446 cas enregistrés (ibidem) même si les statistiques y sont de fiabilité limitée.
- Une reconfiguration de la mondialisation ? La Chine comme chef de file du monde post-covid-19 ?
Les impératifs liés à la gestion de la crise de la covid-19 par les États sont l’occasion pour la Chine de faire valoir ses compétences scientifique, technologique et méthodique pour être passée du statut de berceau de la pandémie à celui de gestionnaire « efficace ».
L’essentiel des grandes puissances (États-Unis, Russie, Allemagne, France, Royaume-Uni, etc.) l’a compris en sollicitant de manière plus ou moins ouverte l’expertise chinoise. Il en va de même de beaucoup de pays d’Afrique subsaharienne (Ghana, Cameroun, etc.) dont les regards et espérance se sont portés et le sont encore sur la Chine. L’Italie, le Cameroun autant que les États-Unis, l’Allemagne, la République tchèque, la France, ont, dans des volumes différents, reçus des appuis logistiques et techniques de la Chine (masques, gangs, et respirateurs de manière directe ou sous la férule de la fondation de l’homme d’affaires Jack Ma (AFP, 2020).
De fait, le pays et/ou le laboratoire qui trouvera en premier le traitement approprié (traitement ou vaccin) et qui relancera au mieux son économie améliorera son statut dans le monde. Cet enjeu est ce qui explique la mobilisation du concept de guerre (au sens de discipline au plan interne et compétition internationale) par l’essentiel des dirigeants du monde au sujet de leur stratégie de combat contre cette pandémie (Bourmaud et Barotte, 2020).
Dans cette situation, l’attitude chinoise est des plus lucides. L’économie chinoise depuis mars 2020 présente les signes d’une reprise dynamique avec un taux d’activité de l’ordre de 65% à 70%, et un retour effectif de clients dans les magasins et sur les marchés (Gogniat et Ruche, 2020). La faiblesse des cours du pétrole soutient la croissance des pays asiatiques en contribuant pour 0,5 point de pourcentage au PIB de la Chine (ibidem.).
« Le pays a démontré sa capacité à contenir l’épidémie et à rebondir. Nous n’avons pas vu ce genre d’efficacité dans les pays développés » souligne le stratégiste David Chao (ibidem.). Trois changements structurels causés par la crise ont servi le régime chinois : le renforcement de la confiance des populations en leur système politique, qui a montré qu’il pouvait réagir de manière agressive et efficace; l’accélération du progrès technologique par les investissements publics dans la 5G[4] ou l’intelligence artificielle ; enfin, l’évolution exponentielle de l’économie vers un modèle en ligne, en particulier pour la consommation (ibidem.).
Ces considérations montrent que la Chine conserve son statut d’usine du monde (avec une valeur de 19% du PIB mondial), qu’elle enrichit et renforce en restant ouverte aux autres nations à qui elle offre et apporte son appui dans une conjoncture propice à la logique du « chacun pour soi » où beaucoup, voire tous, se replient (et le restent encore) sur eux-mêmes. Cette hypothèse se vérifie à travers son soutien offert à différents États (AFP, 2020).
Cependant, en dépit du fait qu’elle soit courtisée et disposée à aider, la Chine reste à la fois concentrée et discrète sur les avancées de sa recherche biomédicale, au moment où les laboratoires occidentaux alimentent la compétition sur « qui trouvera le premier et qui sera le premier servi » (La Croix avec AFP, 2020).
Cette concentration de la Chine « usine du monde » semble plus qu’indispensable, l’enjeu étant celui de la redynamisation du commerce international sans laquelle elle pourrait être victime d’essoufflement ou d’asphyxie du fait de sa dépendance importante au commerce extérieur[5] et ses paramètres (conjoncture économique internationale ou dans les pays partenaires).
Conclusion
La prédiction « du réveil de la Chine et le tremblement du monde » faite par Napoléon parait en effet s’avérer dans la situation actuelle de pandémie mondiale de lacovid-19.Ce réveil qui s’affirme par la conjoncture ou à l’épreuve des faits apparait cependant assez éloigné du scénario que nous imaginions! Ce scénario était sans doute celui d’une autre trouvaille scientifique ou technologique de haut vol à l’instar mais au-dessus de l’internet 5G, au sujet duquel la compétition avec les États-Unis a donné lieu à une guerre commerciale ou économique entre ces deux ”grands/géants” du monde (Casanova, 2019).Cette guerre a consisté en des sanctions douanières mutuelles inédites entre les deux nations dont l’enjeu ultime portait sur le leadership technique et logistique mondial de ladite technologie(ibidem.).
Cependant, à peine atténué à l’issue d’intenses et denses négociations et concessions mutuelles (ibidem.), ce conflit commercial et ses dérives se verront surpassés par la crise de la covid-19. Celle-ci se déclenche en Chine en décembre 2019 et s’impose avec acuité au reste du monde depuis le mois de mars 2020 au moment où la Chine, elle, se remet socio-économiquement debout au fil des jours, des semaines et des mois (Sebastien, 2020).
C’est ainsi qu’au plan sanitaire, l’Italie par exemple aura eu en à peine 2 semaines, plus de malades et de décès que la Chine en 3mois (OMS, 2020), tandis qu’aux États-Unis la pandémie est entrain de causer une hécatombe avec plus de cent mille morts déjà enregistrés mi-juin 2020 (ibidem.). De même, alors qu’en Chine seule une province (celle du Hubei) était paralysée et mise en quarantaine, en Occident (États-Unis, Europe) et ailleurs, ce sont des pays qui le sont entièrement. (Sebastien, 2020).
En plus de son expertise et ses ressources (appui logistique /fourniture du matériel nécessaire : masques, respirateurs, etc.) dans le protocole de gestion de cette crise de lacovid-19, la dynamique actuelle de la recherche scientifique en Chine laisse augurer sa primeur ou leadership dans la mise à disposition du traitement le plus approprié (médicament, sérum et vaccin). Plus encore, sa sereine convalescence socioéconomique (avec une reprise lente mais efficace) des activités la prédispose à se positionner en leader de fait dans la nouvelle géopolitique mondiale.
Cet ensemble de considérations autorise à affirmer un réveil effectif de la Chine dans un contexte particulier où le reste du monde connait un tremblement inédit. Ce tremblement s’exprime en un avenir incertain pour l’ensemble des États à l’échelle de la planète dévastés ou effrayés par des conséquences socioéconomiques désastreuses de cette pandémie de la covid-19 (Chaponnière et al.,2020).
Références
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Chenel, T. (2020). 10 chiffres qui montrent l’ampleur de la crise économique en France et dans le monde, Business Insider, 5 mai, https://www.businessinsider.fr/10-chiffres-qui-montrent-lampleur-de-la-crise-economique-en-france-et-dans-le-monde-184459
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[1]La Chine est pour ainsi dire, sollicitée voire courtisée par l’essentiel des Etats de l’échiquier mondial du fait de son expertise dans le protocole de sa gestion de cette crise et ses appuis logistiques (AFP, 2020).
[2] Avec des foyers majeurs aux Etats-Unis, au Brésil, en Iran, en Italie, en Espagne, en Allemagne, aux Royaume Unis, en Iran, en France, et en Chine, etc. Voir www.who.org.
[3] Ces mesures consistent entre autre en la distanciation physique, restriction de mouvements, quasi-fermeture des frontières internationales et même interrégionales. La population en général, et celle du Hubei de manière spécifique, a dû rester cloitrée.
[4] La technologie 5G est une nouvelle génération de TIC (internet) qui donne accès à des débits dépassant de 2 ordres de grandeurs la 4G avec des temps de latence très courts, une haute fiabilité. Elle permettra aussi d’augmenter le nombre de connexions simultanées par surface couverte. Voir Gupta,(2013). Evolvement of mobile generations: 1G To 5G, International Journal For Technological Research In Engineering vol. 1, no 3.
[5] Le commerce extérieur représente 38,2% de son PIB en 2018 soit en valeur : 19,5% des exportations et une 18,7% des importations (Banque mondiale, 2018).