Luc Descroix1 et Jean-Claude Marut2
1Géographe-hydrologue
Directeur de recherche UMR PALOC / LMI PATEO, Dakar
Institut de Recherches sur le Développement (IRD), Paris
Luc.descroix@ird.fr
2Géographe
Laboratoire LAM, CNRS-Sciences Po Bordeaux, France
jc.marut@yahoo.fr
RG v1 n3, 2015
Résumé : Bien que porté par de puissants intérêts (multinationale chinoise, État sénégalais), le projet d’exploitation de sables métallifères du littoral casamançais est aujourd’hui en veilleuse. Une situation que l’on peut imputer à la forte mobilisation des populations locales, appuyée par la rébellion indépendantiste. L’enjeu, c’est la préservation de l’environnement et des ressources d’une zone déjà menacée par la montée du niveau de l’océan. Au-delà, c’est une question de choix de société qui est posée.
Abstract: The heavy metal sands mining exploitation project of the Casamance coast plain is undertaken by powerful interests (a multinational Chinese company and the Senegalese State); however, it is suspended at the moment. This can be mainly due to the opposition of local populations, supported by the independence rebels. The main asset is the environment and natural resources conservation in an area already threatened by the sea level rising. Beyond, a real social choice is addressed.
Mots clés: Casamance, sables métallifères, risques environnementaux, risque politique
Keywords: Casamance, heavy metals sands, environmental hazards, political risks
Introduction
Plus connu jusque-là pour ses ressources agricoles, le Sénégal est en train de devenir un pays minier. Il profite pour cela de l’explosion de la demande mondiale, et donc de l’envolée des prix, au début des années 2000, mais aussi de mesures destinées à attirer les investisseurs, comme la révision du code minier adoptée en 2004 sous le régime libéral d’Abdoulaye Wade, dont l’actuel président Macky Sall était alors le Premier ministre. C’est ainsi qu’aux phosphates, depuis longtemps exploités, s’est ajouté l’or, en attendant que les conditions financières permettent d’exploiter le minerai de fer et le pétrole. S’y ajoute depuis peu l’exploitation des sables métallifères du littoral, riches en zircon et en minerais titanifères (ilménite, rutile…). Très demandés par le secteur des hautes technologies, le zirconium et le titane qui en sont issus offrent une large palette d’usages (aéronautique, nucléaire, chimie…).
Provenant, comme le sable, de la décomposition des roches granitiques, ces minerais lourds se retrouvent dans des formations sédimentaires littorales sur toute la planète. Leur présence sur la côte ouest-africaine est connue depuis l’époque coloniale, mais leur exploitation n’a commencé que récemment, avec l’explosion de la demande. C’est en 2014 que démarre l’exploitation au nord de Dakar, sur le site de Diogo, où se trouve l’un des plus importants gisements connus au monde (fig. 1) : confié au consortium franco-australien Eramet-MDL, qui injecte 650 millions de dollars dans l’opération, le projet GCO (Grande Côte Operation) doit fournir 7% de la production mondiale de zircon.
Plus au sud, à Niafrang, en Casamance, un autre gisement, plus modeste mais plus riche, est attribué dès 2004 au groupe australien Carnegie, associé deux ans plus tard au chinois Astron, avant que ce dernier ne récupère la totalité du projet en 2008 : en 2013, il prévoyait d’y injecter 92 millions de dollars. Prévue pour démarrer en 2009, l’exploitation n’a pourtant pas commencé, et rien n’indique qu’elle commencera prochainement. Aucune explication officielle n’a été fournie, mais les reports successifs sont manifestement à relier aux oppositions suscitées par le projet, auxquelles un article publié en août dernier dans le magazine Courrier International a donné un large écho[1]. Ces résistances de la société civile rappellent que les bénéfices politiques et financiers attendus de l’exploitation des ressources naturelles ne doivent pas masquer les risques qu’elle peut faire courir à l’environnement et à la société, déjà menacés par les conséquences du réchauffement climatique. Autant dire qu’à travers l’exemple de Niafrang, c’est toute la question du développement durable qui est posée. Loin d’être réductibles à des aspects techniques ou financiers, les réponses à cette question renvoient à des choix de société, et donc à un débat démocratique. C’est à ce débat que cette contribution entend apporter quelques éclairages.
FIGURE 1
Localisation des sites miniers au Sénégal, en Gambie et en Guinée-Bissau
Source: © Descroix et Marut (2015)
Un projet séduisant
Le permis de prospection couvre tout le littoral casamançais, entre la frontière gambienne et la frontière bissau-guinéenne, sur une superficie initiale de 750 km² (fig. 2). En fait, dans un premier temps, seule une petite partie du littoral (la plus riche en minerai) doit être exploitée, au nord, à hauteur des villages de Niafrang (ou Niafourang) et de Kabadio : une dune fossile de 6 kilomètres de longueur sur une largeur moyenne de 200 mètres, à quelques encablures du rivage, dont elle est séparée par un premier cordon de petites dunes, puis par une mangrove large de 200 à 300 m, de part et d’autre de l’embouchure de la rivière Allahein (ex. San Pedro), frontière avec la Gambie (fig. 3).
Réalisée en février 2011 par un organisme dakarois agréé, l’étude d’impact a conclu à l’absence de menace pour l’environnement. La dune ne serait décapée que sur 5 m de profondeur (jusqu’à la couche imperméable), la récupération du minerai se faisant par des moyens purement mécaniques (lavage et tri gravitationnel pour le séparer du sable). L’eau serait pompée dans la nappe phréatique et rejetée aussi pure qu’au départ. Le seul intrant serait le carburant utilisé pour les machines. Exploitation et réhabilitation seraient concomitantes : la dune serait reconstituée au fur et à mesure de l’avancée de l’exploitation (reprofilage) et un couvert végétal serait mis en place (revégétalisation), qui renforcerait sa résistance à l’érosion. En outre, pour ne pas perturber un milieu fragile (la mangrove), seule la partie orientale de la dune serait exploitée, ménageant une zone tampon sur sa façade maritime. Quant aux populations, non seulement elles n’auraient rien à perdre, mais elles auraient tout à gagner dans ce projet. Pour les utilisateurs des lieux, des mesures de compensation seraient prévues (indemnités, reconstruction…).
Et pour les villageois, Carnegie promet non seulement la création de 180 à 200 emplois pendant la durée du chantier, mais aussi des financements aux collectivités locales pour la réalisation d’infrastructures et la création de nouvelles ressources (développement de la production fruitière et de sa commercialisation, projet d’unité de transformation).
Les intérêts en jeu
Selon ses promoteurs (aussi bien l’Etat que l’exploitant), le projet ne présenterait que des avantages pour tout le monde.
Pour la multinationale
L’intérêt de Carnegie pour Niafrang tenait pour une part à sa continuité avec son site gambien de Kartung, exploité depuis 2006. Mais elle en a été évincée en 2008 par le président Jammeh au motif (très probablement fantaisiste) d’une exportation clandestine d’uranium. C’est ce qui pourrait expliquer la cession de ses actifs casamançais à Astron. Lequel, compte-tenu de la richesse du gisement, attend un gros retour sur investissement au cours des cinq années d’exploitation prévues.
Le minerai serait acheminé vers Dakar pour être exporté : en raison de la complexité des processus industriels, il n’existe pas de projet de transformation au Sénégal.
Pour l’État sénégalais, le secteur minier joue un rôle croissant. Il rapporte des devises, contribuant à réduire les déficits de la balance commerciale et de la balance des paiements (il contribue déjà pour 20% aux exportations du pays). Et il génère de nouvelles ressources financières, notamment avec l’attribution gratuite de 10% d’actions, génératrices de dividendes, et surtout la redevance (3 à 5%) versée chaque année par l’exploitant. Considéré comme l’un des moteurs de la croissance, ce secteur occupe une place de choix dans le Plan Sénégal émergent (PSE) lancé en février 2014.
Pour la population, le problème se pose en termes de retombées sociales. Même peu nombreux, les emplois créés localement, qu’ils soient directs ou indirects, peuvent apparaître comme une aubaine pour une jeunesse désœuvrée qui n’a souvent d’autre choix que l’exode rural ou l’émigration, si ce n’est l’entrée dans la rébellion… Et la possibilité de financer des infrastructures peut intéresser l’ensemble de la population.
Le projet ne manque donc pas d’atouts. Mais il n’en suscite pas moins des inquiétudes quant aux risques qu’il fait courir à une région déjà naturellement et politiquement sensible.
FIGURE 2
Localisation de la concession obtenue par Carnegie-Astron en Casamance littorale
Source: © Descroix et Marut (2015)
Des risques pour l’environnement
La menace océanique
Les risques liés à l’exploitation minière doivent être mesurés à l’aune de la montée du niveau de la mer résultant du réchauffement climatique. Comme ailleurs au Sénégal, les conséquences de cette montée sont déjà perceptibles dans le secteur de Niafrang. La pénétration de la langue salée entraîne une salinisation et une acidification des eaux et des sols de toute la zone, que facilite la faible profondeur de la nappe phréatique.
Conséquence plus inquiétante, l’accélération de l’érosion marine depuis le début des années 2000 : la plage disparaît et la dune littorale recule (une infrastructure touristique s’est effondrée en 2015 – figure 3). A terme, c’est la mangrove et la dune intérieure qui sont menacées. La mangrove pourra sans doute résister un temps, atténuant l’érosion de la grande dune, mais elle ne pourra pas l’empêcher. Le problème est que cette dune est une défense naturelle : à l’arrière, s’étend une vaste zone de 50 000 ha située au niveau de la mer, qui serait submergée au cas où la dune céderait. C’est dans cette zone que se concentrent cultures et populations, 25 000 habitants, répartis dans une quarantaine de villages. Or, c’est justement cette dune que veut exploiter la multinationale, au risque de la fragiliser davantage…
Le risque minier
Contrairement au site de Diogo, situé dans un milieu semi-aride et à 5 km à l’intérieur des terres, le site de Niafrang est situé dans un milieu tropical humide et en bord de mer, avec des écosystèmes très riches. Une contrainte que l’entreprise minière dit prendre en compte de plusieurs manières :
– en limitant l’exploitation à la partie orientale de la grande dune pour ne pas la fragiliser et pour ne pas fragiliser le milieu. Mais n’y a-t-il pas une autre raison, plus prosaïque ? Selon un document de Carnegie, c’est justement cette partie de la dune qui est la plus riche en minerai…
– en ne touchant pas à l’aire marine protégée (AMP) d’Abéné. Mais alors, on peut se demander à quoi sert cette AMP ! Le rapprochement de quelques coïncidences troublantes peut aider à élucider le mystère (fig. 4). D’une part, seule la zone océanique est protégée par l’AMP, laquelle s’arrête au rivage, ignorant les interactions océan-plage-mangrove-dune. D’autre part, la limite nord de l’AMP coïncide exactement avec le début du périmètre minier, ignorant la continuité des écosystèmes à protéger. Toute la zone littorale bordant le site minier échappe ainsi miraculeusement aux mesures de protection du milieu : un vide juridique dans lequel s’est engouffré l’exploitant. Troublante coïncidence du calendrier : l’AMP d’Abéné a été créée le 4 novembre 2004, quelques jours avant l’attribution du permis de prospection à Carnegie (le 26). Tout se passe comme si, en créant cette AMP, les autorités avaient voulu donner des gages à d’éventuels opposants au projet minier, tout en permettant sa réalisation…
FIGURE 3
Le recul du littoral à la frontière sénégalo-gambienne: l’embouchure du bolong Allahein (le 20 août 2015)
Source: © Descroix et Marut (2015)
Restent les nombreuses interrogations que soulève le projet lui-même. La première porte, on l’a vu, sur le risque de fragilisation accrue de la dune, avec, à la clé, un risque aggravé de submersion de la zone qu’elle protège. A l’assaut de l’océan à l’ouest, est-ce raisonnable d’ajouter l’assaut des pelleteuses à l’est ?
La deuxième interrogation porte sur les risques pour les écosystèmes, à commencer par la mangrove. Il faut rappeler qu’en plus de son rôle dans la captation de CO2, et donc dans la limitation du réchauffement climatique, la mangrove est un écosystème très riche en termes de biodiversité (l’un des plus riches au monde) et en termes de ressources pour les populations : ressources alimentaires (coquillages, poissons), bois (matériau de construction et source d’énergie…). Et que dire de la destruction du couvert végétal de la dune, même s’il est vrai qu’il est déjà mal en point ?
Les interrogations portent aussi sur la qualité de la nappe phréatique. Le fond de la zone d’exploitation sera en contact direct avec la nappe, avec tous les risques de pollution par les machines, mais aussi le risque de batillage (remous qui peuvent faire précipiter et rendre toxiques des métaux lourds “endormis”), le risque d’échauffement, le risque de modification des propriétés physico chimiques de l’eau (pH, salinité…)… Sans oublier que le pompage risque d’abaisser le niveau de la nappe, accélérant l’entrée du coin salé, alors que le village de Niafrang a déjà d’énormes problèmes d’approvisionnement en eau douce…
FIGURE 4
Occupation de l’espace à Niafrang et Kabadio
Source: © Descroix et Marut (2015)
Les opposants au projet ont par ailleurs soulevé la question des risques de radioactivité des minerais (plus riches ici qu’au nord du Sénégal). Comme le sable qui les contient, ces minerais proviennent de la décomposition de roches granitiques ou métamorphiques qui constituent l’essentiel de la croûte terrestre. A ce titre, il est vrai qu’ils peuvent être faiblement radioactifs, sans présenter nécessairement un risque pour les êtres vivants. Il appartiendrait cependant à une étude d’impact indépendante de confirmer l’absence de risques sanitaires, aussi bien pour les travailleurs du site que pour les villageois[2].
Toutes ces interrogations renvoient aux suspicions qui pèsent sur l’étude d’impact environnemental réalisée en février 2011, dont les conclusions ont servi à valider le projet : réalisée par un consultant[3], alors client de Carnegie avant d’en devenir le représentant, l’étude est loin de présenter des garanties d’objectivité et d’impartialité.
Des risques politiques
Une mobilisation populaire
Les documents officiels ne font guère état de l’opposition d’une grande partie des populations de la zone, exprimée à travers le Comité de lutte contre l’exploitation du zircon, créé en 2006. Tout en poussant les villageois à s’impliquer dans l’enquête publique (dont la première audience n’a eu lieu qu’en 2011, sept ans après la naissance du projet), ce comité a multiplié les initiatives (pétition internationale, marches villageoises…), parfois de manière musclée (prise à partie de responsables de la firme en octobre 2014). Par sa présence sur les réseaux sociaux, il a par ailleurs servi de caisse de résonnance à toutes les rumeurs sur le projet (empoisonnement des eaux, rejets radioactifs…). Les autorités et la firme ont cherché à l’affaiblir et à le diviser par tous les moyens, que ce soit en discréditant ses animateurs, ou, si l’on en croit certains, en tentant de les corrompre. Elles ont en partie atteint leur objectif, sans convaincre pour autant les plus déterminés. Qui bénéficient désormais d’un nouveau soutien.
Une instrumentalisation du
problème par la rébellion indépendantiste
Après plus de trente ans de lutte armée infructueuse, la rébellion indépendantiste du Mouvement des forces démocratiques de la Casamance (MFDC), divisée et affaiblie, est dans une impasse. Le projet zircon offre à ses différentes factions une opportunité pour rebondir, ne serait-ce que pour se positionner dans le processus de paix entamé en 2012 lors de son arrivée au pouvoir par le président Macky Sall. Des rebelles présents dans le secteur assistent d’abord à des séances du comité de lutte. Mais ce sont rapidement toutes les factions, aussi bien civiles que militaires, radicales comme modérées, qui font connaître leur opposition au projet, considérant tout démarrage des travaux comme un casus belli. En 2014, trois jours après la démonstration de force d’une patrouille de l’armée sénégalaise sur la dune (pour « sécuriser les populations »), un groupe de maquisards en armes y fait à son tour irruption… Quelle que soit la volonté réelle de certains chefs rebelles d’en découdre, la menace est prise au sérieux par les autorités, qui renforcent la présence militaire dans le secteur : le projet minier est devenu un enjeu dans le conflit casamançais.
Une implication de la société civile
Parallèlement, des ONG et des chercheurs se mobilisent pour demander une étude d’impact indépendante préalablement à toute exploitation du site de Niafrang. Comme par exemple dans une lettre ouverte au président de la République signée par 34 chercheurs de toutes nationalités et de toutes disciplines, publiée dans la presse sénégalaise en août 2015. Et la question des ressources naturelles s’invite de plus en plus dans le débat politique, notamment à l’occasion de la modification annoncée du code minier. En l’absence de réponses officielles, il est difficile de mesurer l’impact de ces initiatives. Mais elles montrent que ces questions sont en train de devenir un enjeu pour la société civile.
Conclusion : un choix de société
Le projet d’exploitation des sables métallifères de Niafrang semble pour l’instant mis en veilleuse, en dépit des puissants intérêts financiers et politiques qui le portent. Une mise en veilleuse que l’on peut expliquer de différentes manières : la mobilisation des populations, la menace rebelle, les mises en garde des spécialistes… Quel que soit son rôle, chacun de ces éléments renvoie aux fragilités de la zone. Fragilité naturelle mise en évidence par le réchauffement climatique, dont les effets risquent d’être dévastateurs pour la Casamance, et c’est sans doute là le risque le plus grave, que ne ferait qu’aggraver le projet minier. Fragilité politique liée aux risques de rebondissement d’un conflit armé toujours pas résolu. Ce sont sans doute ces fragilités qui, paradoxalement, renforcent les résistances au projet et retardent sa réalisation, permettant de faire émerger de vraies questions. Lesquelles doivent être débattues.
Loin d’être un choix entre développement et non développement, le projet d’exploitation minière en Casamance, dans la mesure où il intervient dans un milieu fragile, pose plus fortement que d’autres la question de la nature du développement souhaité par les populations.
Contrairement à ce que voudraient faire croire ses partisans, il ne s’agit pas de choisir entre l’intérêt général et des intérêts particuliers, entre le développement d’un pays de 14 millions d’habitants et le sort de quelques milliers de villageois, mais de savoir quel type de société souhaitent aussi bien les Casamançais de la zone que l’ensemble des Sénégalais.
Les suites que donnera l’Etat sénégalais au projet Niafrang seront l’occasion de vérifier la consistance de son discours (très récent) sur le développement durable : simple affichage de circonstance, destiné à capter la rente environnementale de la COP21, ou véritable tournant politique ? Mais elles seront aussi l’occasion de vérifier la consistance de son discours sur la participation des citoyens à la vie publique.
Repères bibliographiques
Lasserre, F. et Descroix, L. (Dir.) (2011). Eaux et territoires. Presses Universitaires du Québec, collection Géographie contemporaine, 480 pages. 3e édition actualisée.
Sultan, B., Lalou, R., Sanni, M.A., Soumare, M.A. (Dir.) (2015). Les sociétées rurales face aux changements climatiques et environnementaux en Afrique de l’Ouest. Institut de recherche pour le développement (IRD), Éditions IRD, collection Synthèses, 464 pages.
Marut, J.-C. (2010). Le conflit de Casamance. Ce que disent les armes, Karthala, Paris, 420 p.
Marut, J.-C. (2015). Changement climatique, paix et développement : des choix citoyens, actes de l’atelier Eaux et sociétés face au changement climatique dans le bassin de la Casamance, Zinguinchor, Sénégal, 15-17 juin 2015, L’Harmattan, Paris (à paraître).
Notes de bas de page
[1] Courrier International, 27 août 2015. http://www.courrierinternational.com/article/senegal-bataille-mort-autour-dun-minerai-precieux-le-zircon. Il s’agit de la reprise d’un article d’Ouestaf News, publié le 17 août.
[2] Bien qu’il considère le zirconium comme non dangereux, Worksafe Australia, un organisme tripartite australien spécialisé dans les risques industriels, recommande des mesures de protection pour les travailleurs contre la poussière respirée quotidiennement. Source: https://www.iluka.com/_uploads/documents/Datasheets/Iluka%20Zircon%20MSDS%20Dec%2008%20Aust_French.pdf
[3] Gérant du cabinet Harmony, Dakar